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Journée mondiale de la lutte contre le SIDA

Par David Ramaroson, Étudiant à l’Université d’Ottawa et bénévole à la FARFO

sida ruban

Ce 1er décembre, comme tous les ans depuis 1988 après l’établissement de l’OMS de cette dernière, marque la journée mondiale de la lutte contre le SIDA. 

Depuis sa découverte en 1983, plusieurs vies ont été bouleversé, riches ou pauvres, citadins, célébrités ou encore politiciens : personne n’était à l’abris. En 2020, selon les statistiques données de ONUSIDA, il y avait 37,7 millions de personnes vivant avec le VIH dans le monde, dont 1,5 millions nouvellement infectés, et le plus alarmant étant les 1.7 millions d’enfants âgés de moins de 14 ans et les 680 000 décédées suites aux complications causées par le VIH durant cette même année (source ONUSIDA : https://www.unaids.org/fr/resources/fact-sheet ). Et en 2018, selon La source Canadienne de renseignements sur le VIH et l’hépatite C (source Catie.ca : https://www.catie.ca/fr/lepidemiologie-du-vih-au-canada?utm_source=google&utm_medium=ad&utm_campaign=111621&utm_content=fr ), il y avait 62 050 Canadiens qui vivaient avec le VIH, soit 167 personnes sur 100 000, et il y avait 2 242 nouvelles infections durant cette même année. C’est pourquoi la sensibilisation de la population de toutes âges est primordiale à la lutte d’un virus qui affectera l’individu toute sa vie étant donné qu’il n’existe pas, malgré ses décennies de recherches scientifiques, un vaccin contre celle-ci.

Auparavant, annoncer à une personne qu’elle est porteuse du virus du VIH signifiait pour bon nombre d’entre eux, une mort certaine d’ici les dix prochaines années. Cependant, grâce aux avancés médicales de nos jours, il est désormais possible de vivre avec la maladie, grâce à un traitement antirétroviraux qui réduit la concentration et ralentit la propagation du VIH, et qui protège des maladies opportunistes. Rappelons que ce n’est pas le virus du VIH lui-même qui peut causer le décès d’un individu, mais ce sont ces maladies opportunistes après l’affaiblissement du système immunitaire; à dire que même le virus causant un rhume peut potentiellement tuer. Ce traitement a pour mérite d’améliorer la vie des infectés en plus de prévenir la transmission du VIH.

D’ailleurs, récemment une patiente a guéri du VIH, sans aucun traitement et avec pour seul défense son système immunitaire (source : https://trustmyscience.com/femme-guerie-infection-vih-grace-systeme-immunitaire/ ). C’est le deuxième cas de guérison naturelle contre ce virus dans le monde, une lueur d’espoir pour les 38 millions de séropositives d’être enfin libre de celui-ci. Les chercheurs ont également réussi à guérir thérapeutiquement deux autres patients grâce à une greffe de cellule souche, mais ce traitement a été jugée trop dangereux.

Pour conclure, la voie vers une vie libre du VIH parait encore lointaine mais il n’est plus que question de temps avant que nous éradiquions enfin cette maladie. Mais pendant ce temps, nous devons nous protéger afin de protéger les autres, tous comme la pandémie actuelle. Ensemble nous pouvons vaincre le SIDA, tout comme la COVID-19.

Parution: le 1er décembre 2021 dans le magazine Vivre+

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